La mélancolique, 1909.
Hilda, 1927.
Couple insolite dans une salle d'attente, 1907-1908.
J'aimerais recommander à tous les amateurs d'art et de l'Ecole de Paris le beau petit livre de Stephan Lévy-Kuentz sur Jules Pascin (1885/1930), artiste méconnu, doté d'un extraordinaire coup de crayon, mais peintre aussi, de la satire sociale, du désir et de la chair, du monde des prostituées qu'il fréquente assidûment dans les années 20. Pascin oscille sans cesse entre la virtuosité, la séduction, le paraître, un équilibre auquel il aspire désespérément et sa nature anxieuse, tourmentée, insatisfaite, en proie au doute permanent sinon au désespoir. C'est sous l'angle d'une approche à la fois biographique et poétique du tourment que Lévy-Kuentz a choisi d'axer son essai. C'est une réussite, Pascin vit sous nos yeux son entrée dans la cour des peintres parisiens du début du XXème siècle. Voici le premier paragraphe de l'essai, la figure altière de Pascin débarque à la Gare de l'Est et c'est déjà un poème :
Stephan Lévy-Kuentz, Pascin et le tourment, Les Essais, Editions La Différence, 2001, 114 pp. ; accessible ici
28.7.06
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2 commentaires:
avec en complément la BD que lui a consacré Joan Sfar à l'association.
Monsieur Aperitivo
avec en complément la BD que lui a consacré Joan Sfar à l'association.
Monsieur Aperitivo
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