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3.12.08

Joey Roth - The Sorapot




Curieuse, étonnante, belle ? je ne sais pas, mais indéniablement originale, la théière du designer Joey Roth, à la transparence toute fonctionnelle (car d'ordinaire on ne sait jamais quand le thé est bien infusé - on en verse un peu... trop clair, trop infusé : le rituel du thé fait souvent des frustrés). Ici on donne à voir les feuilles de thé et la coloration progressive de l'infusion comme les algues d'un ikebana immergé dans un vase-aquarium de métal. Elle existe en métal alu brossé et en version chromée, ci-dessus, ma préférée.

Joey Roth uses stories as the initial sketches for his designs. He thinks about characters, scenes, and conversations, then designs an object that will feed this narrative. He’s fascinated by the meanings that designed objects convey and by ritual behavior.

23.6.08

Lila Jang - Canapé grimpant


Quelques semaines après avoir publié un post sur Erwin Wurm et ses véhicules déformés - dont le camion "roues au mur", voici que je tombe, dans un magazine de décoration, sur ce très joli canapé de Lila Jang, jeune plasticienne à peine sortie de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts.
Il faut se rendre à l'évidence que Lila Jang exploite exactement le même concept que Wurm (je ne sais qui des deux a eu le premier cette idée) - et je préfère même imaginer que la similarité est due au hasard, à la même intuition facétieuse d'un tropisme pour les parois. Ce tropisme affecte les équipements, les place sur le plan vertical qu'ils ne fréquentent jamais ; là où les objets font le mur pour passer dans une autre dimension, de l'autre côté du miroir, là où s'annulent l'inflexible rigidité des matériaux et les lois de la gravité. Le canapé se déhanche comme une guimauve, les pieds font le poirier... Ou alors est-ce que notre monde surchargé devient trop petit, au point que les objets doivent occuper un autre plan de l'espace ?

11.11.07

Painting a fresco with Giotto*1 - Fernando Brizio


Pour tous ceux qui comme moi ont en horreur les taches d'encre et de feutre qui irradient en étoile sur une nappe ou du fond des poches pour vous bousiller une veste, voici une ingénieuse leçon de transformation d'horreur en beauté, ou plus précisément d'accident en intention.
Sur le principe de la technique de la fresque, dite "a fresco", Fernando Brizio profite de la porosité de la faïence pour l'imbiber des couleurs de ces dizaines de feutres. Admirable work in progress, maculée conception, absolument aléatoire, où la couleur doit se diffuser de plus en plus lentement. Peut-être jusqu'à ce que la coupe soit entièrement recouverte ; car lorsque tout est tache...il n'y a plus de tache.