24.12.06

Pucho & his Latin Soul Brothers - Rip a Dip


Le trio de base du combo réuni autour de ce disque est le même que dans les années 60-70, c'est-à-dire Pucho aux timbales et les frères Pazant aux cuivres, sauf que les musiciens sont devenus - comme on peut le voir sur la pochette - en partie de sympathiques papys latinos. Sous leur air rigolard ces vieux sont passés maîtres dans l'alliage de latin jazz et de soul qu'on appelait à l'époque le boogaloo. D'autres influences encore ont donné une tonalité accessible et catchy à cette musique qui symbolise un peu le melting pot des cultures musicales afro-caribéennes à New-York. Ce syncrétisme (mêlé d'un goût pour des interprétations de standards populaires) n'a pas toujours été bien vu dans certains milieux plus stricts du jazz : on peut imaginer qu'aux yeux des épigones, le fait de rejouer Sex Machine, ou Hot Barbecue classait assez vite le père Pucho dans les orchestres de bal afro-chicano. Si bien que Pucho reste absent des ouvrages érudits dédiés au latin jazz ; et c'est bien dommage. Avec les années 70-80, le boogaloo de Pucho sort des modes musicales. Le jovial timbalero continue son gros bonhomme de chemin et réapparaît en 1995 avec cette fournée de grooves à l'éclat intact, mais aussi avec une plus grande reconnaissance des crate diggers de latin jazz.

In the 1960s, no one combined more or less equal elements of jazz, Latin music, soul, and funk as well as Henry "Pucho" Brown (b. Nov. 1, 1938). A somewhat forgotten figure until quite recently, Pucho never achieved the wide recognition of some other Latin-jazz performers exploring similar territory, such as Mongo Santamaria, Willie Bobo, and Cal Tjader. The timbales player and bandleader also may have been too eclectic, and too open to outside influences, to achieve much recognition within the jazz community.

When his brand of Latin-soul-jazz fusion started to fall from commercial grace in the early '70s, Pucho disbanded the Latin Soul Brothers. For the next 20 years, he made his livelihood by performing conventional Latin music in the Catskill Mountain resorts of New York State. In the early '90s, however, Pucho's back catalog began to generate interest in Britain, where he was a hit with the acid-jazz crowd, and where several albums were reissued by the Ace label. Happily, he made a return to Latin-soul-jazz-funk with this 1995 comeback effort, Rip a Dip , which found his skills intact.

1 commentaire:

Odara a dit…

thanks.
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