10.11.07
Pram - The Moving Frontier
Etincelant, le dernier album de cette formation de Birmingham qui avait enchanté nos oreilles dans les années 90 avec leur étrange joyau d'exotica mélancolique (Sargasso Sea), leur escapade du côté de chez Guy Maddin (North Pole Radio Station), et qui semblait s'être désagrégée silencieusement, n'étonnant personne, tant leur musique était déjà comme un don des dieux, fragile, fugace et inespéré. Equilibre instable de pianos jouets, xylophones lunaires, vibraphones, syncopes, Theremin intersidéraux, orgues Wurlitzer ; imaginez Dick Hyman et Mary Mayo remixant Tipsy sous amphétamines - ça donne Pram, ces chansonnettes lancinantes envoûtées par la voix de Rosie Cuckston. Les écouter, c'est s'immerger dans un stéréogramme acoustique, à la recherche des images troubles qui se dessinent entre les lignes mélodiques, les échos et les bricolages électroacoustiques (merveilleux Metaluna - que n'aurait pas renié une Bebe Barron).
Revoici leur univers musical intact, avec toujours le même son en demi-tons, en modalités orientalisantes. Toujours cette atmosphère unsane, ces instrumentaux dignes de scores de série Z(arbi). Mais Pram a indéniablement gagné en maturité. Ce qui change ? des cuivres plus marqués, des arrangements plus aboutis, une dimension brass band en avant (Blind Tiger, Beluga), des boucles modales écharpées de violons easy (Marianna Deep). The Moving Frontier est superbe de bout en bout, ou quand le bricolage se transmue en orfèvrerie. Ecoutez donc Pram, faîtes un saut dans l'inconnu !
Fifteen years and counting, Birmingham jazz-electronica experimentalists strike again For the casual listener, Pram’s uncomfortable chord progressions, and Cuckston’s unsettling voice may present some real challenges – this would be perfect chillout music – except that it’s morbidity would probably lead to a very bad comedown.There’s little question that this is the work of troubled genius. As happens so often, one finds oneself questioning when is the right time to play this album. But find it and persevere. You’ll be glad you did.Fusing ethereal other worldly electronica with the fundaments of jazz, Rosie Cuckston’s tiny but powerful voice is backed by syncopated rhythms, random bleeps, Theremins and lush, minimalist keyboards, creating landscapes of sound – a gateway to a unique world.Sounds that could have a home at The Big Chill or The Barbican, and blurring the lines between classical and pop, “The Moving Frontier” is nothing short of spectacular, a myriad of contradictions that both engage and alienate.
Pram are one of those bands that sit on the fringes of the industry, a name embedded in the hearts of many, producing the kind of music that you have to allow to envelop you – worthy of your time and your effort, but confounding to the casual listener. Text above and rip access thanks to Bolachas Gratis
Libellés :
Atypique / Peculiar,
Exotica / Lounge
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Bonjour,Martin Shaker, je suis artiste, j'aime beaucoup Pierre Molinier, et je travaille en ce moment sur son "ex-voto".
J'ai déja "sanctifié" pas mal d'artiste...
Aller donc voir mon blog
http://cocofronsacoco.blog4ever.com
Il y a tout un monde !!!
Bien amicalement, et bravo, pour votre blog, qui est si riche !!!
Enregistrer un commentaire