21.5.06

Michel Legrand plays for dancers



Les discographies de Michel Legrand mentionnent rarement ce LP, sorti chez Philips en 1967, et rapidement éclipsé par sa BO de "L'affaire Thomas Crown" pour le film de Norman Jewison en 68. Michel Legrand est alors une immense vedette aux USA. On le voit dans de multiples shows télévisés : The Maurice Chevalier Show, The Danny Kaye Show, The Shirley Bassey special… C'est la période où il compose cet album saugrenu et merveilleux, considéré par les amateurs comme une perle digne des meilleures productions de lounge. Les arrangements sont créatifs, la musique est virevoltante (Alcatraz, Bandol ou l'improbable Orange Blossom Special), par endroits inspirée des musiques de saloon, et toujours dominée par une section de cordes énergiques. Le tempo est souvent rapide, ça swingue, les percussions sont savamment dosées (Da-We-Da) ; les violons ponctuent nerveusement les voix qui font un scat insensé (notamment le célèbre Di-Gue ding-Ding que l'on retrouve sur la première compilation Inflight Entertainment). Mais il faut aussi écouter sa revisitation latine de Watermelon man, quasiment méconnaissable, sous le nom de Manhattan Stroll, ou encore Monkey Business, qui calque les premières mesures de la chanson Daniela puis s'en va lorgner vers l'easy listening. Plays for dancers c'est un peu comme si le génie d'Esquivel et des Three Suns s'était penché sur l'épaule déjà bien inspirée de notre ami Michel, pour le plus grand bonheur des amoureux de lounge. Attention puristes de jazz, s'abstenir !

As his movie scoring career began taking off in the mid-1960s, Michel Legrand eased off his easy listening gig, but not before recording the one album he's really mentioned on this site for: the uncategorizable gem, Michel Legrand Plays for Dancers (Philips). Recent Space Age Pop fans may recognize one cut from this album, "Digue-Ding-Ding," which appeared on the Deram compilation CD, Inflight Entertainment, as well as on the soundtrack of the 1998 film, "Clay Pigeons." Plays for Dancers mixes extreme strings, group vocals featuring Legrand's own nonsense lyrics ("Digue-ding-ding-ding-ding," "Da-we-da! Da-we-da!"), and a hybrid of rock, Latin, and R&B rhythms. It's almost too much to take for a whole album, but by themselves, the cuts never fail to have an arresting effect: "What IS that?" people often ask on their first hearing. Legrand never again did anything remotely like it, nor did anyone else. About the closest thing to it is the Harry Lookofsky-Quincy Jones-Bobby Scott collaboration, Hash Brown and his Ignunt Strings, also on Philips (hmm...).

Source spaceagepop

Rip access mp3

2 commentaires:

Anonyme a dit…

excuse moi mais je cherche cet album depuis une eternité, sais tu ou je pourrais me le procurer, meme la version mp3 m irais. merci d avance
poubelledb@yahoo.fr

Martian Shaker a dit…

http://rangeraver-lounge.blogspot.com/2008/03/michel-legrand-plays-for-dancers.html